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Espèces nuisibles

La commune d’Orée-d’Anjou a choisi de travailler avec la Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles (FDGDON). Pour toute demande d’aide dans la lutte contre une espèce invasive, n’hésitez pas à  solliciter les Groupements de Défense (GDON) locaux. Une personne bénévole est identifiée sur chacune des communes déléguées du territoire. Vous pouvez également contacter la FDGDON, un technicien pourra répondre à  vos interrogations.

 

Quelques espèces invasives et moyens de lutte associés

LE FRELON ASIATIQUE

Originaire d’Asie, on le trouve désormais sur tout le territoire. On le distingue facilement du frelon européen par sa couleur plus sombre et orangée. En effet, son thorax est entièrement brun noir et les segments abdominaux sont bruns et bordés d’une fine bande jaune. Le dernier segment est quant à  lui jaune orangé. Il est plus petit que le frelon d’Europe.

Les fondatrices bâtiront de nouvelles colonies au printemps. Il est préférable de détecter les nids vers le 15 mai. Ces derniers sont à  ce moment-là  encore petits (petite boule) avec peu d’individus. Cela facilite l’intervention. En fin d’été et à  l’automne, le nid est conséquent (jusqu’à  1m de haut et 80 cm de diamètre). L’intervention devient alors plus dangereuse et délicate. Bien qu’il soit plus intéressant d’intervenir tôt en saison, cela reste utile de supprimer les nids avant l’hiver.

Les piqûres du frelon asiatique ne sont pas plus dangereuses que celles du frelon d’Europe. Il n’est pas agressif sauf si l’on s’approche à  4-5 m de son nid. Cet insecte est surtout dangereux vis-à -vis des abeilles (classé en 2ème catégorie pour la lutte dans le cadre de la protection des abeilles). Toutefois si le nid est susceptible de causer des dégâts à  autrui, cela devient une nécessité d’intervenir afin de détruire le nid.


Mode de lutte : Il est possible d’intervenir soi-même mais on conseillera l’intervention d’une entreprise spécialisée afin de minimiser les risques. Il n’est pas utile de contacter le GDON local.

La commune a conventionné avec la FDGDON afin de proposer une aide (30% du prix de l’intervention plafonnée à  35 €) à  ses habitants :

  • Vous prenez contact avec la commune ou la FDGDON et nous passons sur place afin de vérifier qu’il s’agit bien du frelon asiatique
  • La commune prévient la FDGDON qui fait intervenir une entreprise spécialisée
  • Vous réglez directement la FDGDON qui se charge de rémunérer l’entreprise.
LE FRELON ORIENTAL

Nouvelle espèce de frelon, il a été observé à  Marseille en 2021. Sa présence n’est donc pas avérée pour le moment chez nous. Toutefois, la vigilance de chacun est nécessaire afin de lutter efficacement contre ce dernier. En effet, à  l’instar de son cousin asiatique, le frelon oriental est également « très dangereux » pour les abeilles. On estime « qu’une dizaine de frelons orientales est capable de détruire une ruche de 50 000 individus ». Sa capacité à  coloniser des pays de nos latitude est inconnue pour le moment, mais il est nécessaire d’appliquer le principe de précaution et d’empêcher son expansion sur notre territoire. Il se différencie assez facilement des autres espèces de frelon car il est caractérisé par une couleur rougeâtre et un segment jaune vif sur l’abdomen. Il est de la même taille que le frelon asiatique.


Mode de lutte : Vous pouvez faire les signalements sur le site du Museum national d’histoire naturelle (avec une photo de préférence, en précisant Frelon oriental en commentaire) : https://frelonasiatique.mnhn.fr/signaler/

LES PROCESSIONNAIRES (du pin et du chêne, bombyx cul brun et lithosie quadrillée)

Plusieurs espèces de papillons (et donc de chenilles) sont ainsi dénommées. Les plus connus sont les processionnaires du pin et du chêne. Les chenilles de ces papillons sont urticantes et sont donc à  l’origine d’urtications ou d’allergie chez l’humain, les animaux domestiques ou encore le bétail. Les processionnaires du pin, du chêne et le bombyx cul-brun font des nids pouvant abriter une grande quantité d’individus. En plus d’être à  l’origine de dérangement chez l’Homme, ces chenilles sont défoliatrices (se nourrissent du feuillage des arbre) causant des dégâts spectaculaires lorsqu’elles sont présentes en grande quantité.


Mode de lutte : Si vous observez des pullulations importantes de ces chenilles ou si vous constatez des nids dans des arbres, informez-en votre mairie ou la FDGDON. Des campagnes de pulvérisation de bacille de Thuringe ont lieu tous les ans. Si un nombre suffisant de cas est remonté sur une commune, une intervention pourra être réalisée. Tous les ans, une communication est faite par la collectivité en amont de la campagne afin que tout le monde puisse se manifester.

LES RONGEURS AQUATIQUES NUISIBLES
  1. Le ragondin
    Originaire d’Amérique du sud, cette espèce est facilement reconnaissable à  ses incisives rouge-orange. Les individus adultes font de 85 cm à  1 m queue comprise pour un poids d’environ 7kg. Elle a colonisé une grande partie des zones humides de France depuis son introduction. On la trouve sur notre territoire notamment à  proximité des boires, étangs et mares et remonte dans certains de nos cours d’eau. Le ragondin a la particularité de creuser des galeries le long des berges, les déstabilisant et fragilisant le réseau racinaire de la ripisylve. En plus de provoquer des dégâts sur son milieu, il est vecteur de certaines maladies transmissibles à  l’Homme comme la leptospirose. Il est inscrit sur la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union Européenne.
  2. Le rat musqué
    Originaire d’Amérique du Nord, cette espèce colonise le même type de milieu que le ragondin. Toutefois, elle est moins compétitive que cette dernière. Le rat musqué est plus petit que le ragondin. Les individus font de 50 à  60 cm queue comprise pour un poids moyen de 1,5 kg. Le rat musqué provoque également des dégâts sur les berges. Il peut également se tourner vers les cultures maraichères et de plein champ s’ils ne trouvent pas toute sa nourriture au niveau des zones qu’il a colonisé. Tout comme le ragondin, le rat musqué est vecteur de maladie comme la leptospirose ou la maladie de Lyme.

Mode de lutte : Pour lutter contre ces 2 espèces, vous pouvez contacter le référent de la GDON locale. 2 modes d’action sont possibles, la chasse ou le piégeage.

LES RONGEURS COMMENSAUX

Cette appellation rassemble les rongeurs domestiques comprenant les rats et souris. Ces derniers peuvent être responsables de nombreuses nuisances lorsqu’ils sont présents en grand nombre : consommation et souillure d’aliments, dégradations matérielles, risque de transmission de maladie à  l’Homme, aux animaux domestiques et d’élevage.


Mode de lutte : Vous pouvez contacter la FDGDON afin de vous faire conseiller et de mettre en place une lutte collective plus efficace contre les rongeurs commensaux.

 

 

LES TAUPES

Les taupes sont considérées comme une espèce nuisible du fait de leur activité fouisseuse induisant une baisse de la qualité du foin. En effet, lors de la récolte du foin, de la terre peut se retrouver dans les balles de foins à  cause des taupinières. Cette terre sera ensuite ingurgitée par les animaux d’élevage. La présence de bactérie butyrique dans la terre peut rendre impropre à  la consommation les produits laitiers (fromage notamment).


Mode de lutte : La lutte contre les taupes est organisée par le GDON. Vous pouvez contacter le référant communal qui se chargera de faire intervenir un piégeur agréé.

LES OISEAUX (pie, corbeaux, choucas, corneille)

Parmi les oiseaux mentionnés, les choucas sont actuellement protégés. Les oiseaux ont surtout des incidences sur les cultures par consommation des graines lors des semis. Les dégâts occasionnés concernent donc principalement les agriculteurs.


Mode de lutte : Les actions de régulations sont actuellement essentiellement réalisées par les chasseurs. En cas de dégâts important des déclarations sont à  faire auprès de la DDT via le site de la fédération de chasse.

Contact et renseignements

Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles de Maine-et-Loire
Parc d’activité Angers Beaucouzé
Secteur de la Technopole
23 Rue Georges Morel
49070 Beaucouzé

Tél : 02 41 37 12 48
E-mail : contact@fdgdon49.fr
Site internet : www.fdgdon49.fr

 

Référents GDON à  Orée-d’Anjou

Bouzillé
Bertrand Rineau : 02 40 98 11 42
Drain
Paul Garnier : 02 40 98 29 26 / 06 27 32 91 85
Landemont
Eugène Corbet : 02 40 98 76 22 / 09 61 20 77 02
La Varenne
Régis Gasnier : 02 40 83 50 55
Liré
Jean-Paul Epoudry : 06 27 60 79 95
St-Christophe-la-Couperie
Joseph Audouin : 02 40 83 74 50 / 06 73 59 44 82
St-Laurent-des-Autels
Gyslain Renou : 06 26 11 42 87
St-Sauveur-de-Landemont
Michel Bouchereau : 02 40 96 64 09

 

Quelques entreprises locales spécialisées dans la lutte contre les nuisibles :

RDN Régulation des nuisibles (Mouzeil) – 06 12 28 11 04
ECLA (La Remaudière) – 02 85 73 00 36 / 06 17 11 79 88
Val’Guêpes3D (Vallet) – 06 88 79 02 94
Anjou Guêpe Frelon (Mauges-sur-Loire) – 06 30 82 50 70